Depuis que j'ai déménagé, je redécouvre les joies du RER A.
Il est loin, le temps où j'habitais à Boulogne-Billancourt et que je trouvais le moyen d'arriver en retard alors que je n'avais que 10 minutes de marche pour arriver au travail.
C'était un luxe qui me coûtait 720 euros par mois.
Ensuite, j'ai enchaîné plus de 2 ans de métro, boulot, dodo (par flemme de chercher un nouveau logement).
Maintenant, j'ai le droit au RER A.
Et c'est toujours le même tourniquet que je tourne chaque matin et les mêmes têtes que je croise sur le quai...
Il m'arrive parfois de tomber sur quelqu'un que je connais, et comme par réflexe, je fais toujours semblant de ne pas l'avoir vu pour éviter de taper la discute.
Et une fois dans le train, je croise toujours les mêmes personnes qui mettent leur casque pour écouter de la musique, les mêmes qui regardent leur série sur leur smartphone, les mêmes qui lisent leur roman, les mêmes qui ferment les yeux pour se réveiller pile quand ils arrivent à leur destination finale.
Bref, rien de plus banal que le RER A.
Même les incidents voyageurs font parti de mon quotidien.
Je déteste le RER A !
Mais je suis bien content de ne pas à devoir prendre le métro 13...