Les départs en série

Depuis la démission de Benji, plusieurs personnes ont suivi le mouvement.

Damien, David et Mathias ont été recrutés au même moment par ma SSII.
Ils venaient tous les 3 d'être jeunes diplômés de leur fac/école d'ingénieur respectif. Le gros avantage de ma SSII, c'est qu'elle propose 2,5 mois de formation aux nouvelles technologies, et tout particulièrement à la programmation JAVA J2EE.

Pendant la formation, ils sont payés au salaire d'ingénieur puisqu'ils sont en CDI et ils sont libres de partir puisqu'ils sont en période d'essai.
L'entreprise investit beaucoup sur la formation et mise sur le long terme, elle fait appel à des formateurs expérimentés pour la qualité des formations.

Mais à la fin de leur formation, aucune mission n'était prévue. Ils étaient en intercontrat. Pendant plus de 2 mois, ils ont galéré dans l'openspace dans l'espoir qu'on leur trouve une mission JAVA J2EE. Finalement, on les a envoyés sur le projet FIRE, celui qui a fait partir Benji.



Le calvaire continue. Pendant plus d'un mois, ils ont un ordinateur pour 3 et n'ont pas les droits d'administrateur. Ils ne peuvent pas intervenir sur le projet et sont délaissés dans un coin de l'openspace. Le fait de partir commence à trotter dans la tête des gens.

Et lorsque Benji est parti, Damien a suivi peu après. Il a posé sa démission. Sûr de lui, il connaissait toutes les lois concernant ses droits et le préavis. Il savait qu'il n'aurait pas le droit au chômage et commençait à chercher du travail.

Mathias, quant à lui, a disparu du jour au lendemain. Le chef de projet essayait d'avoir de ses nouvelles mais en vain. Il avait fait un abandon de poste. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, lorsqu'on se fait licencier pour abandon de poste, on peut prétendre au chômage.



David a récupéré le poste et obtenu les droits d'administrateur. Il travaille actuellement sur le projet et s'y plaît.




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