Dans notre SSII, les équipes sont composées d'un chef de projet, d'un scrum master et de plusieurs développeurs.
Suite à de nombreuses rétrospectives, nous commençons peu à peu à mettre en place une véritable méthode agile et le rôle de Marlène commence peu à peu à disparaître. Les daily (réunion hebdomadaire) se rapprochent des 15 minutes et on change d'animateurs chaque jour. Le chef de projet crée et attribue les tâches sur Jira et présente les développements lors de la démonstration.
Le rôle de Marlène consiste actuellement à faire des tests fonctionnels. Elle est sensée vérifier que tous les développements correspondent aux attentes du client et signaler nos bugs. Sauf qu'elle n'est pas du tout à l'aise avec l'informatique...
La première fois que j'ai fait une livraison en environnement de développement, elle n'avait pas supprimé le cache et testait sur l'ancienne version de l'application. Je suis donc allé lui expliquer comment supprimer le cache avec un contrôle F5.
La deuxième fois que j'ai livré, elle m'a rétorqué qu'elle avait déjà appuyé 5 fois sur F5. J'ai dû lui ré-expliquer que c'est contrôle F5.
La troisième fois que j'ai livré, elle a pété un câble en m'insultant de ne pas avoir livré alors qu'elle n'avait pas fait de contrôle F5.
Mardi dernier, c'était Saïd qui faisait une livraison en environnement de développement et Marlène avait remonté les mêmes anomalies que l'ancienne version...
Saïd avait passé une journée à investiguer sur le pourquoi du comment. Ce n'est qu'au Daily que j'ai omis la possibilité que Marlène n'avait pas supprimé le cache, et c'était ça !
Jeudi, c'était toujours le même refrain. Saïd avait livré un correctif, mais Marlène lui avait encore crié dessus...
C'est le genre de personne qui n'admettra jamais ses torts et qui remettra toujours la faute sur les autres.
Et la situation est délicate, car elle est scrum master, elle est notre supérieure hiérarchique. Nous allons continuer à subir son incompétence jusqu'à la fin du projet.
En attendant ce moment, elle passe ses journées tranquillement sur son smartphone et à se plaindre à la moindre occasion qui passe.
Béni sois le directeur qui l'a placé à ce poste...