Nous sommes dans l'ère post-confinement.
Les mœurs ont changé : le télétravail est devenu recommandé par les employeurs.

Hélas, je ne fais pas parti des gens qui en bénéficient.
Et pourtant, je ne suis ni médecin ni infirmier, je suis informaticien.
Un spécialiste de l'ordinateur qui se déplace pour utiliser un ordinateur qui va se connecter à un ordinateur distant, tout ça pour une question de sécurité.




Mais au-delà de ce contexte particulier, je redécouvre les joies du métro boulot dodo.
Les rues ne sont plus aussi bondées.
Les gens portent des masques.

À ma surprise générale, les transports en commun ne sont pas vides.
Il y a des emplacements qu'on doit laisser libre pour respecter la distance de sécurité entre passagers.

Et malheureusement, le seul à ne pas respecter cette distance et le port du masque : le dingue qui pue !
Il est toujours là, à parler tout seul.
Il n'a sûrement pas les moyens de se payer un masque, mais il a les moyens pour prendre les transports en commun...
Et malgré les protections, son odeur abominable parvient à s'infiltrer jusqu'aux narines.
Ce mec, je suis sûr qu'il porte en lui, une maladie encore plus violente et contagieuse que le coronavirus.



Mais les attitudes des passagers sont différentes.
Ils sont moins sur leur téléphone portable.
Les regards se croisent et marquent beaucoup plus d'attention.
Comme le visage est à moitié couvert, ce sont les yeux sur lesquels se portent le focus.
Des sourcils qui se froncent, des gestes plus précis, la prudence est au rendez-vous.

Le Coronavirus aura laissé une emprunte dans nos vies...




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