Le directeur critiquait David.
Il disait qu'il était épuisé, qu'il fallait le sortir du projet...
1 point en 1 mois seulement...
Et ce sprint (2 semaines), 51 points !
C'est la remontada !
Il a battu le record de son équipe.
Mais bon, cela ne l'empêchera pas de se faire éjecter du projet comme un malpropre.
Toutefois, je pense qu'il a obtenu ce qu'il voulait.
Le sentiment d'avoir bluffé le directeur et de nous avoir montré ses tripes.
L'équipe est désormais munie d'un nouvel élan.
Elle a produit 142 points.
La peur qui sévissait l'open space n'est plus.
Les nouveaux se forment tranquillement sur le côté avec Dimitri.
Nos 2 équipes sont prêtes à en découdre, main dans la main.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Lors de la réunion des chefs, le directeur a annoncé une réduction de 30 % du budget du client.
En septembre, il ne devrait y avoir plus qu'une équipe, soit 11 personnes.
C'est officiel, pendant les 3 mois à venir, ça va être l'hécatombe.
J'ai fait un tour auprès de chaque membre de mon équipe pour savoir si quelqu'un en avait marre du projet.
Personne ne voulait partir.
Certains comme Marie se sont même sentis menacés et commencent à faire des heures sup...
En terme de management, je constate que la motivation agit directement sur la productivité.
Des gens comme David et Marie sont particulièrement efficaces quand ils ont des raisons de se battre.
Mon périple en tant que Scrum master ne fait que commencer...